À Ijsbrand van Diemerbroeck, le 31 août 1657
Note [7]
Guy Patin en appelait aux témoignages de deux éminents galénistes du xvie s.
[Commentaires de Johannes Manardus {a} sur le premier livre du Petit Art de Galien, {b} récemment mis au jour et publiés pour la première fois. Afin de ne rien laisser à désirer au lecteur, y a été ajouté un préambule, que ledit auteur avait écrit bien antérieurement sur le même sujet, et qu’il avait publié afin que le lecteur attende moins impatiemment la parution du présent ouvrage]. {b}
Dans sa préface, Manardi conteste le faux titre d’Ars Parva qu’on a donné à l’Ars Medica de Galien, mais blâme énergiquement ceux qui le considèrent comme apocryphe. Cela le mène à des considérations générales sur l’authenticité intégrale du corpus galénique, mais je n’y a rien vu qui mette clairement en doute celle des traités sur la thériaque.
[Annotations de Julius Alexandrinus a Neustain {a} qui peuvent tenir lieu de commentaires sur les principaux écrits de Galien. On y a ajouté cette question qu’on ressasse sur la thériaque. Avec un très volumineux index]. {b}
Le De Theriaca Tractatus [Traité sur la thériaque] occupe les pages 830‑888 (et dernière du livre), avec cette avant-dernière phrase :
Vt iam semper in febribus cuiuscunque tandem modi continuis omnibus, ablegandus Theriacæ omnino usus esse videatur.[Il (Galien) a, me semble-t-il, toujours formellement condamné l’emploi de la thériaque dans toutes les fièvres continues, de quelque sorte qu’elles soient].