À Pierre Gassendi, le 29 juin 1655
Note [1]
Avant celle-ci de Guy Patin, les Epistolæ de Pierre Gassendi donnent la transcription d’une lettre, datée de Dantzig le 31 mars 1655 (pages 535‑536), où l’astronome polonais Johannes Hevelius (v. note [1], lettre latine 161) célèbre la meilleure santé de son correspondant. Les éditeurs de l’ouvrage n’ont pas jugé bon d’en imprimer d’autres que Patin a écrites à Gassendi.
La seule trace que j’aie trouvée d’un discours à la louange de Guy Patin, sauveur de Gassendi, est le galimatias latin que le R.P. Jean Bertet a publié dans la Soteria qui parut à la toute fin de 1654 (v. note [14], lettre 387).
Patin a narré la maladie de Gassendi et sa manière de le soigner dans la série de sept lettres qu’il a écrites à Charles Spon en décembre 1654 : il y a déclaré un total de huit saignées (six dans celle du 1er, et deux autres dans celles des 4 et 18 décembre) ; Samuel Sorbière en a plus tard compté quatorze et âprement critiqué cet abus (v. note [20], lettre 528).
Patin a dit son malade « parfaitement bien » dans sa lettre à Spon du 26 janvier 1655.