< L. latine 296.
> À Sebastian Scheffer, le 16 mai 1664 |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Sebastian Scheffer, le 16 mai 1664
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1329 (Consulté le 09/12/2024) | ||||||||||||
[Ms BIU Santé no 2007, fo 169 vo | LAT | IMG] Au très distingué M. Sebastian Scheffer, docteur en médecine de Francfort. [a][1] Je vous sais particulièrement gré pour tout ce que vous m’avez fait parvenir par ceux de Genève ; [1][2] je rembourserai à M. Mocquillon [3] le prix que vous m’aurez indiqué ; mais votre lettre ne me dit rien du miroir que vous destiniez à votre épouse, [4] au sujet duquel je vous ai précédemment écrit ; [2] avez-vous changé d’avis ? Si vous me renseignez sur le prix et la taille, ainsi que sur un porteur idoine, je ferai ce que vous voudrez et vous me reconnaîtrez pour votre serviteur. Quant à ces disputations diverses que vous avez reçues d’Helmstedt et d’Iéna, [5][6] si vous n’avez pas une voie sûre et commode pour me les expédier, mettez-les et emballez-les bien dans un solide paquet et envoyez-le à Metz, à M. Du Clos, docteur en médecine à Metz, pour faire tenir à Monsieur Guy Patin, docteur en médecine et professeur du roi, à Paris. Il y a un messager de Francfort à Metz toutes les semaines ; [3][7] ainsi le tout nous parviendra-t-il en toute garantie de sécurité. Si vos compatriotes, Öchs [8] ou Sebastian Switzer, [9] viennent ici cet été, je leur remettrai tout ce que vous ordonnerez en compensation de vos dépenses. Que me laissez-vous espérer ou croire de vos Elogia Boissardi ? [4][10] Mes fils vous envoient leurs compliments, [11][12] et moi aussi, tout comme je salue votre père, [13] cet honorable vieillard, votre très chère épouse, les très distingués Lotich [14] et Johann Daniel Horst, [15] et nos autres amis. On attend ici un certain légat du pape : [16] Dieu fasse qu’il chasse tous les Turcs par-delà le mont Imaüs, [17][18] unde malum pedem olim attulerunt, [5][19] ces Ottomans qui sont les perturbateurs de notre siècle, acolytes méprisables et sectateurs insensés de Mahomet, vaurien parfaitement impie et pseudo-prophète impur. [20] Mais en voilà assez. Vive et vale, et aimez-moi. Vôtre pour toujours, Guy Patin. De Paris, ce vendredi 16e de mai 1664. | |||||||||||||
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Rédaction : guido.patin@gmail.com — Édition : info-hist@biusante.parisdescartes.fr | |||||||||||||
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