Note [1] | |
V. note [5], lettre latine 263, pour l’« Oraison funèbre » d’Adolf Vorst par son collègue Johannes Antonides Vander Linden (Leyde, 1664). Johannes Antonides Vander Linden envoyait aussi à Guy Patin la : Praxis Chimiatrica Joannis Hartmanni, Medicinae Doctoris et quondam Chimiatriæ in Academia Marpurgensi Professoris celeberrimi, Principumq. Hassiæ Archiatri. Edita a Joanne Michaelis, Philosophiæ et Medicinæ Doctore, et Professore ibidem extraordinario, et Georgio Everhardo Hartmanno, Autoris Filio. Huic editioni adiectus est, propter affinitatem materiæ, Tractatus novus, de Oleis variis chimice destillatis. À la réédition de Genève (Samuel Chouët, 1659, in‑8o) avait été ajouté (pages 595‑629) un traité en 12 chapitres intitulé : Basilica Antimonii, in qua Antimonii natura exponitur et Nobilissimæ remediorum formulæ, quæ Pyrotechnica arte ex eo elaborantur, quam accurate traduntur : Manuali Experientia comprobata et conscripta ab Hamero Poppio Tallino Philochymico. Il y avait là de quoi chauffer la bile de Guy Patin. La suite de sa lettre fait comprendre qu’il ne partageait pas du tout l’attrait de son ami pour la chimiatrie ; en retour, Linden ne partageait pas la vénération de Patin pour Galien (v. note [9], lettre d’Adolf Vorst, datée du 4 septembre 1661). Après la mort de Linden, survenue un mois plus tard (5 mars 1664), Patin ne s’est pas privé de l’attribuer malicieusement à leurs divergences d’opinions médicales. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Johannes Antonides Vander Linden, le 6 février 1664, note 1.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1312&cln=1 (Consulté le 08/12/2024) |