Note [2] | |
son (furfur en latin) : « écorce de la semence des végétaux, surtout des céréales. Pur, il est inerte ; mais, comme il retient toujours une certaine quantité de la substance ou farine de ces graines, il en partage les propriétés jusqu’à un certain point. C’est ainsi que celui de froment, de seigle, etc., est émollient, adoucissant, etc. ; aussi en prépare-t-on des pédiluves adoucissants, des lavements, des cataplasmes émollients, etc. » (Chomel). On ne peut pas dire que Guy Patin fut grand promoteur du son, car celle-ci est la première des deux mentions de ce remède dans toute notre édition. Pourtant, dans ses Causeries du lundi, Charles-Augustin de Sainte-Beuve (v. note [b] des Avis critiques sur les Lettres de Patin) a écrit (tome huitième, pages 95‑96) :
L’anecdote reprise par Sainte-Beuve vient d’une épigramme attribuée à Théophraste Renaudot, parue dans quelque « gazette à la main » (v. note [15], lettre 660), dont je n’ai pas vu l’original, mais que divers auteurs ont colportée :
L’ironie de Renaudot (s’il en est bien l’auteur), et l’animosité de Patin contre les apothicaires et leurs formules me poussent plutôt à croire que ces « trois S » étaient « la Saignée, la Saignée et encore la Saignée ». Dans sa lettre datée du 8 octobre 1651 (v. sa note [6]), Julien Bineteau a néanmoins confirmé ce qu’en a écrit Sainte-Beuve. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Consultations et mémorandums (ms BIU Santé 2007) : 1, note 2.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8131&cln=2 (Consulté le 12/12/2024) |