Note [2] | |
« Cette loi n’est pas avinée, mais fort violente. » Ce curieux latin, qui joue sur les adjectifs vinolentus [aviné] et violentus [violent], n’a pas de source que j’aie su identifier. Le propos qui précède se lit dans l’opuscule de François i de La Mothe Le Vayer intitulé De la Santé et de la Maladie {a} (tome second, pages 103‑104) : « Quant à cette prétendue royauté qui s’est trouvée conjointe à la médecine, nous voyons à la vérité qu’encore à présent il n’y a si petit galéniste qui ne commande au plus grand monarque lorsqu’il est alité. Les médecins étaient si absolus, et avaient un pouvoir si despotique dans Locres des Épizéphyriens que, par une des lois de leur législateur, Zaleucus, {b} le malade qui avait bu du vin pur sans l’ordonnance de son médecin était coupable de mort, encore qu’il eût recouvré la santé {c}. Et l’histoire du dernier siècle nous apprend que Fracastor obligea les pères assemblés à Trente, par la crainte d’une contagion future dont il les menaçait, de transférer le concile à Bologne. » {d} |
Imprimer cette note |
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Ana de Guy Patin : L’Esprit de Guy Patin (1709), Faux Patiniana II-4, note 2. Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8217&cln=2 (Consulté le 07/10/2024) |