De Charles Spon, le 10 juillet 1657, note 21.
Note [21]

V. note [15], lettre de Charles Spon, le 21 novembre 1656, pour la « Monarchie du microcosme » (sans lieu, 1657) de Raymond Restaurand, médecin de Pont-Saint-Esprit.

Une maturinade est une « extravagance, par allusion au mot italien matto, qui signifie fou ; on a dit que saint Mathurin guérissait de la folie, et de là vient le mot de maturinade » (Trévoux). Les habitants des Petites Maisons étaient les fous (v. note [29], lettre 97). Cette phrase de Charles Spon nous donne surtout un premier indice du parti que son collègue Henri Gras, l’amateur de Provinciales, avait pris en faveur de Bonaventure Basset au sein du Collège des médecins de Lyon (v. note [1] de la lettre d’André Falconet, datée du 14 août 1657).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – De Charles Spon, le 10 juillet 1657, note 21.

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(Consulté le 12/10/2024)

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