À André Falconet, le 25 juin 1660, note 3.
Note [3]

« ayant observé pendant nombre d’années la religion des pères. »

Trésor chronologique et historique de Pierre de S. Romuald, {a} troisième partie, année 1553, page 591 :

« En ce temps […] notre François Rabelais de Chinon, curé de Meudon[, finit ses jours]. Ce ne fut pas en sa cure, comme le vulgaire a cru jusqu’à présent, mais à Paris, en une maison de la rue des Jardins, et fut enterré dans le cimetière de Saint-Paul au pied d’un arbre qui s’y voit encore aujourd’hui, selon que le sieur Patin, docte médecin de Paris, l’a su de feu M. d’Espeisses, conseiller d’État et ambassadeur en Hollande, qui l’avait appris de feu M. le président d’Espeisses, son père. {b} On dit qu’il laissa un papier cacheté où étaient écrits ces trois articles : Je dois beaucoup, je n’ai rien vaillant, je donne le reste aux pauvres, voilà mon testament ; et qu’il proféra ces paroles en mourant, Tirez le rideau, la farce est jouée. »


  1. Paris, 1647, v. note [7], lettre 23.

  2. V. notes :

    • [15], lettre 41, pour Charles Faye, seigneur d’Espeisses ;

    • [20] du Borboniana 2 manuscrit pour son père, Jacques, président au Parlement ;

    • [16] (1er extrait du Floretum d’Antoine Le Roy), lettre 240, qui donne les mêmes détails sur la mort de Rabelais et sur son épitaphe.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 25 juin 1660, note 3.

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(Consulté le 11/12/2024)

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