À André Falconet, le 6 avril 1666, note 4.
Note [4]

Depuis 1661, le Clergé de France était déchiré par la signature du Formulaire du pape Alexandre vii contre les Cinq Propositions de Jansenius, conséquence de la bulle Ad sacram (1656) (v. notes  [9], lettre 733, et [1], lettre 821).

Henri-Louis de Pardaillan de Gondrin (v. note [9], lettre 229), archevêque de Sens, allait jouer un rôle déterminant dans la Paix de l’Église qui, en 1668 (v. note [1], lettre 945), régla temporairement le différend entre Rome et les jansénistes. Il était oncle de Mme de Montespan, bientôt maîtresse de Louis xiv.

Sainte-Beuve (Port-Royal, livre v, chapitre vi ; tome ii, page 818) l’a décrit comme un :

« prélat de grand air, autorisé en cour, ayant l’oreille du roi et de ses ministres, et très affectionné à nos Messieurs {a} par goût de l’esprit plus encore peut-être que par esprit de piété. »


  1. De Port-Royal.

Commencée le 25 mai 1665, l’Assemblée périodique du Clergé (v. note [22], lettre 214) se terminait alors.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 6 avril 1666, note 4.

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(Consulté le 23/04/2024)

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