Note [42] | |||||
Dans toutes les réunions de la Faculté de médecine, comme actes, messes ou funérailles, on distribuait des jetons aux docteurs régents présents (v. note [25] des Comptes de la Faculté rendus le 6 février 1653 pour leur utilité et leur fabrication). À partir de 1638, il avait été décidé de frapper ces jetons sur un type uniforme. Le plus souvent gravés sur bronze ou sur cuivre, ces jetons présentaient à l’avers les armes de la Faculté, soit trois cigognes (v. note [15], lettre 234) portant dans leur bec le rameau d’origan et au chef le Soleil dardant ses rayons, avec la devise urbi et orbi salus [le salut pour la ville et le monde], facul.medic.paris.16.., et au revers les armes du doyen, avec parfois sa devise. Guy Patin fut le premier à y faire graver son portrait, imité en cela par nombre de ses successeurs (Ch. Florange, Les Jetons des doyens de l’ancienne Faculté de médecine de Paris, 1636-1793, Paris, Jules Florange, 1933). Certains sont en bronze, d’autres en argent :
De tels jetons portent aussi le nom de méreaux, le méreau étant la « marque faite ordinairement de plomb qu’on distribue aux ecclésiastiques ou chanoines pour témoigner leur assistance à l’office, afin de compter au bout d’un certain temps les menues distributions qui leur sont dues » (Furetière). Dans le chapitre xiv, Des Gettons (pages 145‑146), de son Introduction à l’Histoire par la connaissance des médailles…, {a} Charles Patin a expliqué le mot :
À la fin du même chapitre, Charles Patin a reproduit le jeton décanal de son père, précédé ce commentaire (pages 152‑153) :
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, les 5 et 7 juin 1652, note 42.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0288&cln=42 (Consulté le 11/09/2024) |