Note [43] | |
« à Me Guy Patin, natif de Beauvaisis, homme très savant et très réfléchi, docteur en médecine de Paris et doyen de sa très salubre Faculté, musagète et mécène qui vénère profondément la santé et l’observance des règles » (v. note [38], lettre 224, pour l’épître dédicatoire du Sennertus de 1650). Un dieu de l’Olympe, Apollon (v. note [8], lettre 997), et un héros, Hercule (v. note [3], lettre de Reiner von Neuhaus, le 21 octobre 1663), partageaient l’épithète de musagète (conducteur des Muses). Dans l’édition des Opera de Daniel Sennert (1654-1656, v. note [33], lettre 285) qui se préparait alors à Lyon, cette dédicace (écrite par Charles Spon, mais signée par Jean-Antoine Huguetan et Marc-Antoine Ravaud) se lit avec simplement un ajout (après Decano) : necnon Rei Anatomicæ, Botanicæ, et Pharmaceuticæ Professori regio [et aussi professeur royal de matière anatomique, botanique et pharmaceutique] (charge acquise par Guy Patin en octobre 1654). Tant de méticuleuse vanité s’accorde mal avec ce qu’on lit dans L’Esprit de Guy Patin (pages 112‑113) :
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Correspondance complète et autres écrits de Guy Patin, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, les 21 et 22 novembre 1652. Note 43
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