À Charles Spon, le 6 janvier 1654, note 44.
Note [44]

Guy Patin ne voulait pas le croire, mais depuis longtemps, nul ne conteste plus l’attribution des deux livres du Mars Gallicus [Mars Français] à Jansenius. {a} Sainte-Beuve (Port-Royal, livre ii, chapitre x ; tome i, page 573) précise même que :

« Jansenius, qui avait dû à son pamphlet du Mars Gallicus, en faveur de l’Espagne, l’évêché d’Ypres, {b} ne le posséda pas longtemps. Dans les dix-huit mois qu’il y vécut, il se montra plein de zèle et de charité, vaquant en secret à la confection de son Augustinus sans que cela le détournât en réalité des devoirs de sa charge. » {c}


  1. Paru en 1635 et 1636, sous le pseudonyme d’Alexander Patricius Armacanus, v. note [7], lettre 96.

    Ce violent pamphlet visait à sauvegarder l’intégrité des Pays-Bas espagnols et catholiques contre l’alliance politique que la France très-chrétienne de Louis xiii et Richelieu avait conclue avec les Provinces-Unies protestantes. Le cardinal en fut gravement offensé.

  2. En 1636 ; v. note [14] du Naudæana 4, pour les avis de Gabriel Naudé et Pierre Bayle sur le sujet.

  3. Jansenius mourut de la peste en mai 1638.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 6 janvier 1654, note 44.

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(Consulté le 02/12/2024)

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