Annexe : Autobiographie de Charles Patin
(Lyceum Patavinum, 1682), note 58.
Note [58]

Charles Patin concluait sur deux citations dont les sens se complètent pour proclamer son fatalisme que son père qualifiait de stoïque.

  • Le propos de Varron (v. note [1], lettre 14) est rapporté par Aulu-Gelle (v. note [40], lettre 99) dans les Nuits attiques, livre xiii, début du chapitre xi :

    Lepidissimus liber est M. Varronis ex Satiris Menippeis, qui inscribitur nescis quid vesper serus vehat, in quo disserit de apto convivarum numero deque ipsius convivii habitu cultuque.

    [Le plus charmant livre des Satires Ménippées de Varron est intitulé Tu ignores ce que peut t’apporter la profonde nuit, {a} où il disserte sur le nombre convenable des convives, et sur l’ordonnance et le raffinement d’un festin].


    1. Livre aujourd’hui perdu, dont Charles inversait le sens du titre en remplaçant Nescis, « Tu ignores », par Quis scit, pour dire : « Chacun sait ce que peut apporter la profonde nuit », en pensant sans doute à sa propre mort.

  • Homère (Odyssée, chant x, vers 306) :

    « Les dieux, eux, peuvent tout. » {a}


    1. Sans rapport avec le propos de Charles, les trois vers précédents chantent les vertus du moly : v. note [31] de la thèse sur la Sobriété.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Annexe : Autobiographie de Charles Patin
(Lyceum Patavinum, 1682), note 58.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8226&cln=58

(Consulté le 12/10/2024)

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