À Sebastian Scheffer, le 24 mai 1665, note 71.
Note [71]

Page 317 (Paris, 1646), livre ii, chapitre cii (sic pour cvii, coquille qui a échappé à l’œil de Guy Patin), De Hedera [Le Lierre], ligne 20 (§ 4), enlever alias [autrement] dans :

Et hæc de prima specie, quæ hoc a Natura peculiare habet, quod prima ipsius folia sun incisa et varia, posteriora et summa rotunda. Solet enim Natura scindendo, alias [mot à supprimer], procedere a simplici ad varium.

[La Nature a conféré aux premières feuilles {a} de cette première espèce la particularité d’être dentelées et tachetées, tandis que les tardives et les plus hautes sont rondes. Quand elle scinde, la Nature a pourtant l’habitude de faire autrement, en allant du simple au compliqué].


  1. Feuilles de lierre (Thomas Corneille) :

    « Le jus des feuilles pris en gros vin est bon aux enflures de la rate. Ceux qui ont des cautères y mettent des feuilles de lierre, à cause de leur propriété particulière à attirer l’humeur qui y distille, et que d’ailleurs elles sont fort bonnes à consolider la plaie. Matthiole dit qu’en Italie les femmes en mettent de petits chapeaux sur la tête de leurs enfants quand ils y ont des pustules, et qu’elles en ôtent par là toute l’inflammation [v. note [6], lettre latine 412]. »

  2. V. note [13], lettre 17, pour la gomme de lierre (hédérée), qui sourd de son tronc.


La réédition de Francfort (1667, page 254) a appliqué cette correction (et rectifié le numéro du chapitre).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Sebastian Scheffer, le 24 mai 1665, note 71.

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(Consulté le 26/04/2024)

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