Note [9] | |
Le Petrus Aurelius (pseudonyme emprunté à un des noms de saint Augustin, Aurelius Augustinus), gros in‑fo latin, est un recueil de diverses brochures détachées qui eurent un prodigieux succès en Sorbonne. Le prétexte de cette somme du gallicanisme était un désaccord entre les fidèles catholiques anglais et leur évêque Richard Smith pour soutenir les droits de la discipline ecclésiastique et de l’épiscopat contre les moines et les jésuites, défenseurs de l’autorité du pape à laquelle ils étaient attachés et soumis. Sainte-Beuve (volume i, page 173) :
La première édition avait paru de 1632 à 1633 sous le nom énigmatique de Petrus Aurelius (v. note [9], lettre 16). L’assemblée générale du Clergé de 1641 en avait adopté les doctrines et l’avait fait réimprimer à ses frais : Petri Aurelii theologi Opera, iussu et impensis Cleri Gallicani denuo edita. In tres tomos distributa [Œuvres de Petrus Aurelius, théologien, rééditées sur l’ordre et aux dépens du Clergé gallican, en trois tomes] (Paris, Antoine Vitré, 1642, in‑fo). Il y eut une 3e édition publiée aussi par le Clergé, avec un éloge de l’auteur par Godeau, évêque de Grasse : Petri Aurelii theologi, Opera… [Œuvres de Petrus Aurelius, théologien…] (Paris, Antoine Vitré, 1646, in‑fo). Ibid. (pages 173‑174) :
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Claude II Belin, le 8 août 1644, note 9.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0108&cln=9 (Consulté le 10/12/2024) |