Note [9] | |
« mais ce sont des charbons pour un trésor » (v. note [12], lettre 54). L’ancre sacrée ou maîtresse, autrement nommée ancre de miséricorde ou de salut, était la plus grande et la plus solide du navire, celle qu’on réservait pour les périls imminents de naufrage ; elle figurait alors le dernier recours. Plutarque en a fait une métaphore (Vie de Coriolan, chapitre xxxi) : « Les ambassadeurs ayant rapporté cette réponse, le Sénat, menacé d’une tempête violente qui pouvait submerger le vaisseau de l’État, jeta, comme on dit, l’ancre sacrée. » Sacram anchoram solvere [Jeter l’ancre sacrée] est l’adage no 24 d’Érasme. Guy Patin donnait le titre de livre « sur les maladies internes et les fièvres » à la : Cl. V. Lazari Riverii Consiliarii Regii, et in Monspeliensi Universitate Medicinæ Professoris, Methodus curandarum febrium. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Johannes Antonides Vander Linden, le 31 août 1657, note 9.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1121&cln=9 (Consulté le 06/12/2024) |