À Charles Spon, le 22 mars 1650
Note [14]
Il a les cheveux tout blancs, il est très vieux, mais veut toujours en découdre.
Jean Benoît professait le grec à l’Université protestante de Saumur. Il pratiquait aussi la médecine, tout comme son confrère et rival Marc Duncan (v. note [50], lettre 97). Il avait fallu le synode national réuni à Charenton (v. note [18], lettre 146) en 1631 pour mettre fin à leurs disputes. Benoît a notamment donné des éditions de Lucien de Samosate et de Pindare qui ont longtemps fait autorité (Saumur, 1619 et 1620, v. note [5], lettre 774). Il mourut subitement en 1664.