À Charles Spon, le 30 décembre 1653
Note [21]
« Le Fléau de l’Angleterre, ou le tabès anglais, présenté sous toutes ses formes, où est mis au grand jour tout ce qui concerne autant sa connaissance que sa guérison, par Théophile de Garencières, docteur en médecine ; Londres, 1647 » (in‑12).
Théophile de Garencières, natif de Paris, avait pris à l’âge de 20 ans le grade de docteur à l’Université de Caen, vers 1635, pour passer ensuite en Angleterre. Il y abjura la religion catholique et, en 1657, se fit agréger à l’Université d’Oxford. Il s’établit alors à Londres où il devint médecin de l’ambassadeur de France. La fortune ne lui sourit pas car il mourut vers 1670 dans cette ville, accablé par la pauvreté (Z. in Panckoucke). Outre son Angliæ flagellum, il a notamment publié :
[Un menu Prélèvement dans le trésor qu’est la fameuse cité de Londres : bref et méthodique Discours sur la nature, les causes, les symptômes, les remèdes et la prévention de la peste en cette calamiteuse année 1665…] ; {a}
[Les admirables vertus et merveilleux effets de la véritable et authentique teinture de Corail : {b} fondées sur la raison, établies par l’expérience et de tout temps confirmées par des auteurs sérieux ; jamais entièrement révélées jusqu’à ce jour…] ; {c}
[Les véritables Prophéties ou Pronostics de Michel Nostradamus, médecin des rois de France Henri ii, François ii et Charles ix, et l’un des meilleurs astronomes qui ait jamais existé. Ouvrage rempli de curiosité et de savoir…]. {d}