À Charles Spon, le 6 mars 1657
Note [11]
Giulio Paolo Crasso de Grassi (Crassot dans le manuscrit), médecin de Padoue, mort en 1574, a traduit des ouvrages d’Hippocrate, de Galien, d’Arétée, {a} de Rufus d’Éphèse, du traité d’anatomie de Théophile Protospathaire. {b} On a aussi de lui quelques ouvrages originaux, dont :
[Étude de la mort subite, {c} avec une courte méthode pour prévenir et protéger tous ceux qui sont soumis à ce danger. Par Paulus Crassus, natif de Corregio. Publiée pour la première fois…] {d} ;
[Méditations sur la thériaque et l’antidote mithridatique. {e} Par les très distingués philosophes et médecins Junius Paulus Crassus, Bernardinus Taurisanus et Marcus Oddus, {f} qui ont été choisis pour cette tâche au sein du célèbre Collège des médecins de Padoue. Il les ont élaborées avec le plus grand soin et ledit Collège les a approuvées. Elles présentent la plus authentique méthode pour préparer les antidotes et mettent fin aux nombreuses erreurs des médecins et des pharmaciens. Des trois médecins susdits, Marcus Oddus les a lui seul rédigées, tout comme ce qui touche à l’examen et au choix de tous les médicaments simples qui entrent dans la composition des antidotes ; et c’est lui qui les a éditées pour servir le salut commun des mortels]. {g}
Guy Patin faisait à Crasso l’honneur de sa galerie de portraits sans doute parce qu’il prisait ses traductions latines des auteurs médicaux grecs, mais il n’a pas parlé de lui ailleurs dans ses lettres.