Note [24]
Les citations de ce paragraphe viennent toutes des deux livres de Medicamentis officinalibus [des Médicaments officinaux] de Caspar Hofmann (Paris, 1646, v. note [7], lettre 134), dont Guy Patin avait assuré l’édition et dont il a souvent parlé dans sa correspondance.
V. notes :
Patin ajoutait un renvoi au chapitre xviii, De helleboro utroque [Des deux ellébores (blanc et noir)] du livre i, dont le § 11 (page 42) se conclut sur cette remarque :
Fert natura nostra, a Chym-iatris præbitum crocum metallorum, Mercurium vitæ, alia venena mineralia, et non ferat hoc vegetabile, præsertim in decocto vel diluto ? Sed de hac re alibi.
[Comment notre nature tolère-t-elle le safran des métaux {a} créé par les chimiatres, le mercure de vie et d’autres poisons minéraux, sans tolérer ce végétal qu’on emploie principalement en décoction ou en dilution ? {b} Mais j’en parlerai ailleurs].
- V. note [52], lettre 211, pour cette préparation d’antimoine, aussi appelée foie d’antimoine, que vantaient les médecins chimistes (chimiatres).
- L’ellébore (v. note [30], lettre 156).
Turneiserus (Leonhard Thurneysser, Bâle 1531-Cologne 1595 ou 1596), médecin paracelsiste suisse, œuvra principalement à la cour de l’électeur de Brandebourg ; il a publié quelques ouvrages d’alchimie et d’astrologie.