De Claude II Belin, le 31 janvier 1657
Note [7]
V. note [13], lettre 286, pour l’hospice des Incurables à Paris.
Bruno Seidel (vers 1530-1591), médecin, philosophe et poète allemand, a exercé à Arnstadt et à Erfurt. Il a, entre autres, publié :
Brunonis Seidelii Liber Morborum incurabilium Causas, mira brevitate summa lectionis iucunditate erudite explicans. Medicis ac Theologicis apprime necessarius atque utilis. Cum præfatione ad Ioannem Posthium, et Ioannem Opsopœum Med. D. Accessit elencus auctorum et rerum.[Livre de Bruno Seidel, expliquant avec érudition les causes des maladies incurables, avec admirable brièveté et immense agrément de lecture. Absolument nécessaire et utile aux médecins et aux théologiens. Avec une préface adressée à Ioannes Posthius {a} et Ioannes Opsopœus, {b} docteurs en médecine. Une liste des auteurs et des matières y a été ajoutée]. {c}
- V. note [14], lettre latine 154.
- V. note [42] du Borboniana 1 manuscrit.
- Francfort, Iohannes Wechelus, 1593, in‑8o.
Cet ouvrage a été réédité avec quelques notables différences de titre :
Brunonis Seidelii Liber… Ad V.D. Guidonem Patinum, Doctorem Medicum Parisiensem, et Professorem regium. Cum Præfatione ad J. Posthium et J. Obsopœum, Medicinæ Doctores Eximios. Accessit Fabritii de Paduanis, Tractatus de Morbis, in quibus præsentaneis uti convenit remediis.[Livre de Bruno Seidel… Dédié au très savant M. Guy Patin, docteur en médecine de Paris et professeur royal. Avec une préface adressée à J. Posthius et J. Obsopœus, éminents docteurs en médecine. Y a été ajouté le traité de Fabritius de Padoue {a} sur les Maladies dans lesquelles il convient d’employer les remèdes de notre temps]. {b}
- Il s’agit, sans confusion possible de Gerolamo Fabrizio (Fabrice d’Aquapendente, v. note [10], lettre 86), professeu de Padoue qui a surtout brillé par ses ouvrages anatomiques et chirurgicaux ; mais ce traité sur les maladies et leurs traitements n’appartient pas à sa bibliographie courante et rien ne m’a aidé à en identifier l’origine : je ne l’ai trouvé ni dans ses Opera omnia Anatomica et Physiologica… [Œuvres complètes, anatomiques et physiologiques…] (Leipzig, 1687), ni dans sa Medicina Practica… [Médecine pratique…], éditée par Pierre Bourdelot (Paris, 1634) et que Thomas Bartholin et d’autres ont tenue pour apocryphe.
- Leyde, Petrus Hackius, 1662, in‑8o.
La dédicace Clarissimo doctissimoque Viro, D.D. Guido Patin, Bellovaco, Doctore Medico Parisiensi, Medicæ Facultatis Decano, et rei anatomicæ, botanicæ atque pharmaceuticæ Professoris Regio [au très distingué et très savant M. Guy Patin, natif de Beauvaisis, docteur en médecine de Paris, doyen de la Faculté de médecine, et professeur royal d’anatomie, botanique et pharmacie] est signée par Hadrianus Foppens, φιλιατρος [philiatre], étudiant en médecine qui avait été auditeur de ses leçons au Collège de France. Elle est datée de Paris le 27 mars 1661 et commence ainsi :
Quod hic Liber novis typis in lucem exeat, non tam mihi quàm tuæ debetur virtuti, vir Eruditissime. Quum enim antehac multi Medicinæ Studiosi pene quotidianis precibus à me contenderent, ut optimi hujusce libri, nempe Brunonis Seidelii, Medici Germani doctissimi, de morborum incurabilium causis, in publicis tuis Prælectionibus, in Aula Cameracensi Regia habitis, maxima ex omni gente atque tribu Auditorum frequentia, toties a Te commendati novam Editionem promoverem : nec veroò ab eo labore, ad quem me acriter cohortabantur, multum abhorrerem : Tu unus occuristi, qui, pro eo quo es in litteras et litteratos animo, Author mihi fuisti, ut quando id ceperam consilii, cito perficerem, ac ut publicæ utilitati redderetur, propter summa Exemplarium raritatem, meam operam atque industriam omnem conferrem.
[Très savant Monsieur, ce livre me doit moins sa nouvelle parution qu’il ne la doit à votre vertu. Ce sont en effet vos prières inlassables, qui m’ont naguère poussé à entreprendre la réédition de cet excellent ouvrage de Bruno Seidel de morborum incurabilium causis ; vous l’avez en effet très souvent recommandé naguère dans vos leçons publiques du Collège royal de Cambrai, devant une très grande affluence d’auditeurs de toutes nationalités. En vérité, ce labeur auquel elles m’exhortaient ne m’a guère déplu. Pour le zèle que vous déployez à l’égard des lettres et des lettrés, vous êtes le seul dont la rencontre m’a incité, une fois prise cette résolution, à l’accomplir rapidement et à apporter tous mes soins et mes efforts pour remettre ce livre à la disposition du public, étant donnée l’extrême rareté des exemplaires qui en subsistaient].
Capita de Morbis incurabilibus. Ad publicam collationem proposita in inclyta Academia Erphordiana Præside clarissimo viro Domino Bartholomæo Hubnero, Philosophiæ et Medicinæ Doctore : Respondente vero Opt. Art. et Linguarum M. Melchiore VVedmanno iuniore, Cœnobii Augustiniani Professore.[Chapitres {b} sur les Maladies incurables. Présentés en l’assemblée publique de l’illustre Université d’Erfurt, sous la présidence du très brillant M. Bartholomæus Hubnerus, docteur en philosophie et médecine ; avec les réponses de M. Melchior Wedmannus le Jeune, professeur de beaux-arts et de langues du monastère des augustins]. {c}
- V. note [8], lettre 797.
- Au nombre de 18.
- Erfurt, Johannes Pistorius, 1589, in‑fo de 12 pages.