Note [1] | |
Les frères de Nicolas Fouquet que Guy Patin a précédemment cités dans ses lettres étaient l’aîné, François ii, archevêque de Narbonne, et ses deux cadets, Basile, abbé de Barbeau, {a} et Louis, évêque d’Agde. {b} Tous trois avaient été exilés au moment de la condamnation du surintendant déchu à la prison perpétuelle dans le donjon de Pignerol (1664). Patin semblait ignorer le triste sort du benjamin de la famille, Gilles Fouquet (1637-1694), sieur de Mézières, conseiller du Parlement de Paris en 1657, premier écuyer de la Grande Écurie du roi {c} (Popoff, no 1239). Il fut déchu de ses charges et reçut l’ordre de se retirer à Joinville en Champagne : {d} « La pauvre grand-mère, Marie de Maupeou, {e} supplia le roi de lui laisser au moins son fils Gilles. Elle avait soixante-douze ans. Il l’assisterait à la fin d’une vie qui apparemment ne serait pas longue. Gilles Fouquet lui-même, abandonné par sa femme Mlle d’Aumont, {f} déclarait qu’il n’avait pas “ pour se nourrir ”, si on ne le laissait avec ses parents. Il fallut se rendre à l’évidence. On autorisa d’abord Mme Fouquet la mère à habiter l’abbaye du Parc-aux-Dames, auprès de sa fille, qui en était abbesse, {g} puis Gilles à vivre auprès de sa belle-sœur. {h} Enfin, après un pénible marchandage, ces trois victimes reçurent la permission d’habiter ensemble à Monluçon. » |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À André Falconet, le 23 mai 1667, note 1.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0912&cln=1 (Consulté le 27/09/2023) |