Note [13] | |
Cité incidemment dans la note [23], lettre 224, Charles de Marandé, conseiller du roi en ses conseils et maître d’hôtel ordinaire de Sa Majesté, était l’un des nombreux officiers de la cour qui servaient d’agents à Mazarin et à la reine Anne d’Autriche. Sans doute, las des mazarinades qui les harcelaient de tous côtés et à tout propos (v. note [22], lettre 166), le cardinal et la reine régente voulaient-ils remettre de l’ordre dans la librairie parisienne. L’Origine de l’imprimerie de Paris. Dissertation historique et critique divisée en quatre parties… Par le sieur André Chevillier, docteur et bibliothécaire de la Maison et Société de Sorbonne (Paris, Jean de Laulne, 1694, in‑4o), quatrième partie, chapitre premier, Droits de l’Université sur la librairie avant la découverte de l’imprimerie. La librairie entièrement dépendante de l’Université. Statuts faits par l’Université, que les libraires étaient obligés de garder. C’était l’Université qui instituait un libraire. Lettres de Charles vi qui confirment le droit de l’Université. Le recteur donnait des lettres. Copie d’une lettre de libraire. Il devait donner caution. Acte de cautionnement donné à l’Université. Elle faisait mettre le prix aux livres. Liste de quelques livres, avec la taxe imposée, pages 302‑304 : « Et en l’année 1652, {a} l’Université fit imprimer in quarto un recueil intitulé Actes concernant le pouvoir et la direction de l’Université de Paris sur les écrivains de livres et les imprimeurs qui leur ont succédé, comme aussi sur les libraires, relieurs et enlumineurs. On garde ce recueil dans la Bibliothèque de Sorbonne. Je l’ai vu aussi dans celle de M. l’archevêque de Reims ; il est rapporté dans son catalogue sous ce titre : Pouvoir et direction de l’Université sur les livres. Les copies en sont rares ; il contient 44 pages, sans y comprendre les écrits qui y sont joints. On voit dans ce recueil plusieurs de ces pièces qui sont dans les archives et plusieurs conclusions anciennes tirées du livre du recteur ; le tout collationné aux originaux par M. Quintaine, autrefois greffier de l’Université, {b} le 26e jour de janvier de la même année. La Partie des pièces et actes qui concernent l’état présent et ancien de l’Université de Paris… (Paris, 1653, v. note [3] du Procès opposant Jean Chartier à Guy Patin) contient une pièce de 44 pages, intitulée : Actes concernant les pouvoirs et la direction de l’Université de Paris sur les écrivains des livres et les imprimeurs qui leur ont succédé. Comme aussi sur les libraires, relieurs et enlumineurs. Guy Patin a envoyé ce texte à Charles Spon : v. sa note [68] de la lettre qu’il lui a écrite le 25 novembre 1653. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Commentaires de la Faculté rédigés par le doyen Guy Patin (1650-1652) : 1D. Novembre 1650-novembre 1651, Affaires de l’Université, note 13.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8185&cln=13 (Consulté le 08/12/2024) |