À Claude II Belin, le 27 octobre 1634, note 16.
Note [16]

Geronimo Mercuriali ou Girolamo Mercuriale (Hieronymus Mercurialis), natif de Forli (Émilie-Romagne) en 1530, décéda, disent toutes ses biographies, dans la même ville en 1606, mais la notule {a} de la note [11], lettre 401 (où son décrits ses deux principaux ouvrages), établit qu’il est mort avant 1602. Il avait étudié à Bologne et pris le grade de docteur en médecine à Padoue. Envoyé à Rome en 1562 pour traiter d’affaires importantes à la cour du pape Pie iv (v. note [5], lettre 965), Mercuriali, cédant aux sollicitations pressantes du cardinal Farnèse, y passa sept années, sauf quelques courtes absences. Il les employa à la culture des lettres, à l’enseignement de la médecine, et surtout à la rédaction de son traité sur la gymnastique des anciens, ouvrage qui lui procura une grande réputation et le fit nommer en 1569 professeur à Padoue, par la République de Venise.

L’empereur Maximilien ii (v. notule {g}, note [24] du Borboniana 5 manuscrit) l’appela à Vienne en 1573 pour le consulter sur sa santé et lui donna en récompense le titre de comte palatin. Après avoir enseigné pendant 18 ans à Padoue, Mercuriali passa à Bologne, puis à Pise, où l’attira la générosité du grand-duc de Toscane. Enfin, il se retira dans sa patrie, où il mourut. Mercuriali brilla comme professeur et comme praticien parmi ses contemporains ; il a laissé de nombreux livres qui attestent de son grand savoir et de sa profonde érudition (J. in Panckoucke).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, le 27 octobre 1634, note 16.

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(Consulté le 06/10/2024)

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