Note [2] | |
« Hercule qui chasse les maux » est une expression empruntée aux Apophtegmes d’Érasme, {a} Diogène, livre iii, pages 114 vo‑115 ro : Quidam gloriosum titulum inscripserat ædibus suis, Iovis filius Callinicus Hercules hic habitat, ne quid introeat mali. Diogenes ex inscriptione stultitiam hominis deprehendens, adiecit, μετα πολεμον η συμμαχια, id est post bellum auxilium : indicans seram esse malorum omnium deprecationem, posteaque talis immigrasset. Colebatur enim Hercules αλεξικακος, malorum depulsor. Eum oportuit in ædes imigrare priusque immigrasset dominus ædium, qui ipse erat magnum malum. [Un quidam avait écrit dans sa maison cette orgueilleuse devise : « Ici demeure Hercules Callinicus, fils de Jupiter : n’y entre personne qui ne soit honnête homme. » Voyant en cette inscription la folie du personnage, Diogène y ajouta ces mots : méta polémon ê summachia, « après le combat, le secours », voulant dire par là qu’il était trop tard pour conjurer le mal après qu’un méchant homme eut franchi le seuil. De fait, on adorait alors Hercules alexicacos, comme celui qui chasse les maux. {b} Il lui parut donc préférable de sortir de la maison avant que son propriétaire n’y pénétrât, {c} car il était fort méchant homme]. Par Machaon (Asclépiadès, v. note [4], lettre 663), Hippocrate et ses disciples étaient censés descendre d’Hercule (v. note [6], lettre 6). |
Imprimer cette note |
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Gerardus Leonardus Blasius, le 22 octobre 1665, note 2.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1409&cln=2 (Consulté le 07/12/2024) |