Note [20] | |
« comme fait un chien buvant dans le Nil. » Ut canis e Nilo est un adage antique qu’Érasme a commenté (no 880) : Qui leviter, ac velut obiter artem quampiam, aut auctorem degustant, hi ceu cani e Nilo degustare dicentur. Id adagij natum est ex apopthegmate quodam, cuius meminit Macrobius Saturnalium libro secundo : Id est huiusmodi : Post fugam Mutinensem, quærentibus, quid ageret Antonius, quidam familiaris eius respondit : Quod canis in Ægypto, bibit, et fugit. Nam in illis regionibus constat, canes, raptu Crocodilorum exterritos, bibere, et fugere. La prévention de Guy Patin à l’égard de la botanique est surprenante parce qu’il enseignait cette discipline au Collège de France, et que presque tous les médicaments qu’il prescrivait venaient du règne végétal. Il préférait de très loin les simples aux compositions qui les combinaient. Les seules plantes médicinales dont il redoutait les effets étaient l’opium, les purgatifs violents (drastiques) et les poisons. V. note [7], lettre latine 78, pour ce qu’on entendait pas l’idiosyncrasie au xviie s. Son Serment (v. note [8], lettre 659) reste le plus célèbre texte qu’on attribue à Hippocrate : Guy Patin l’a notamment cité dans ses putatifs Préceptes particuliers d’un médecin à son fils (v. leur note [56]). Pour Galien (dans Kühn, volume 1, pages 1‑39), le titre latin exact de son Exortatio ad bonas artes [Exhortation aux bonnes pratiques des arts] est : Galeni Paraphrastæ Menodoti Adhortatio ad artes addiscendas. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Annexe : Autobiographie de Charles Patin (Lyceum Patavinum, 1682), note 20. Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8226&cln=20 (Consulté le 12/10/2024) |