Ce sont les Provinciales de Blaise Pascal, ensemble de 18 lettres écrites entre le 23 janvier 1656 et le 24 mars 1657, sous le pseudonyme de Louis de Montalte, {a} dans le but de défendre Port-Royal et d’attaquer les thèses jésuites sur la morale et sur la grâce divine. {b} Elles furent réunies et publiées toutes ensemble pour la première fois sous le titre : {c}
Les Provinciales ou Lettres écrites par Louis de Montalte, à un provincial de ses amis, et aux RR. PP. jésuites : sur le sujet de la Morale, et de la Politique de ces Pères. {d}
- V. note [83] du Faux Patiniana II‑7.
- V. note [1], lettre 433.
- V. note [3], lettre de Charles Spon datée du 15 mai 1657, pour la précédente édition partielle (17 lettres) parue au début de 1657.
- Cologne [Amsterdam], Pierre de La Vallée [Jean et Daniel Elsevier], 1657, in‑12 de 396 pages ; avec une seconde partie de 108 pages, contenant 14 textes :
- Avis de Messieurs les Curés de Paris, à Messieurs les Curés des autres Diocèses de France, sur le sujet des mauvaises maximes de quelques nouveaux Casuistes,
- Table des propositions contenues dans l’extrait de quelques-unes des plus dangereuses propositions de la morale de plusieurs nouveaux casuistes, fidèlement tirées de leurs ouvrages
- Copie de la requête présentée par Messieurs les curés de ouen à Monseigneur leur archevêque ;
- Lettre d’un curé de Rouen à un curé de la campagne, sur le procédé des curés de ladite ville, contre la doctrine de quelques casuistes, pour servir de relation à un libelle intitulé Réponse d’un théologien, etc. ;
- Requête des curés de Rouen présentée à Monsieur l’official, le 26e d’octobre 1656 ;
- Remontrance de Messieurs les curés de paris à Nosseigneurs de l’Assemblée générale du Clergé, en leur présentant la suite de l’extrait de plusieurs mauvaises propositions des nouveaux casuistes ;
- Principes et suites de la probabilité, expliqués par Caramouel, l’un des plus célèbres entre les casuistes nouveaux, dans un livre imprimé en 1652, itnitulé Tjeologia fundamentalis ;
- Table des propositions contenues dans la suite de l’extrait de plusieurs mauvaises propositions des nouveaux casuistes, recueillies par Messieurs les curés de Paris, et présentées à Nosseigneurs de l’Assemblée du Clergé de France, le 24 novembre 1656 ;
- La censure des livres de Caramouel par feu M. l’archevêque de Malines, dans laquelle la licence des nouvelles opinions probables est particulièrement condamnée ;
- Extrait de quelques propositions d’un nouvel auteur jésuite nommé Mascarenhas, imprimé chez Cramoisy en cette année 1656, et qui ne se vend que depuis le mois d’octobre ;
- Extrait de plusieurs dangereuses propositions tirées des nouveaux Casuistes, et particulièrement du premier tome in folio de la nouvelle Théologie morale d’Escobar, jésuite, imprimé depuis peu à Lyon, et dédié au Général des jésuites
- Lettre écrite par Messire Jacques Boonen, archevêque de Malines, à Messeigneurs les cardinaux de l’Inquisition de Rome, auxquels les jésuites avaient appelé de ses ordonnances, fidèlement traduite en français ;
- Propositions qu’on ne doit point souffrir dans la pratique, et qui doivent être condamnées par l’autorité des supérieurs ;
- Jugement de la Faculté de théologie de Louvain, que Monseigneur l’archevêque de Malines avait consultée, pour savoir s’il ne devait pas défendre aux confesseurs de se servir de la doctrine de ces propositions dans la direction des consciences.
V. note [44], lettre 544, pour la première édition latine (ibid. 1658).
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