Page 82 (Paris, 1646), livre i, chapitre xxxiii, De Sarcocolla [La Sarcocolle], deux requêtes (§ 2).
- Ligne 7, ôter ab (inutile et source de contresens) dans une phrase sur le goût, doux ou amer, de la sarcocolle :
Heic video Plinium deferi ab omnibus : subscribi autem (ab) Diosc. cui sensus.
[ici, je vois tous les auteurs accabler Pline ; mais son idée a été suivie par Dioscoride]. {a}
- V. supra notule {c}, note [10].
La Sarcocolle est une gomme issue d’un arbre de même nom qui pousse en Perse. Semblable à la manne d’encens (dite des Grecs, v. l’article 1 de Caspar Hofmann dans la note [16], lettre 95) ; « elle est ainsi nommée parce qu’elle soude et fait joindre les chairs, comme la colle forte fait joindre le bois, parce qu’on en fait des emplâtres pour consolider les plaies » (Furetière). V. note [10] de la leçon de Guy Patin sur la manne, pour plus de détails sur son emploi dans le traitement des plaies.
- Ligne 10, remplacer ab [par] par at [mais] dans :
Manna enim thuris revera pollen est : ab (at) sarcocolla utplurimum non est pulvis, sed grana exigua…
[À la vérité, la manne est un pollen ; mais la sarocolle n’est pas qu’une poudre, elle est composée de menus grains…].
La réédition de Francfort (1667, pages 66) a appliqué ces deux corrections. |