« suivant la règle des deux personnes qui sont en litige [pour un bien], et de la troisième qui en profite. »
V. notes :
- [29] supra pour les deux éditions de l’Imitation de Jésus-Christ par Constantino Gaetano (Rome, 1616 et 1644), où il soutenait avec acharnement que Johannes (Giovanni) Gersen ou Gessen, douteux abbé bénédictin de Saint-Étienne de Verceil (Vercelli, Piémont, v. note [3], lettre 46) au xiiie s., était le véritable auteur de ce pieux ouvrage à très grand succès ;
- [29], lettre 525, pour Thomas a Kempis, chanoine régulier allemand de Saint-Augustin, que ses frères génovéfains considéraient comme l’authentique auteur de l’Imitation (et qui est aujourd’hui tenu pour tel) ;
- [5], lettre 304, pour le moine célestin Jean Charlier, dit Gerson, à qui la ressemblance de son nom religieux avec celui de Gersen aurait seule valu l’honneur d’être le troisième auteur putatif de l’Imitation (v. infra note [31]), mais sans preuve qui semble avoir résisté aux critiques des historiens ;
- [35], lettre 242, pour un résumé de la vive et interminable querelle que cette affaire a engendrée à Paris entre les mauristes (bénédictins de Saint-Germain-des-Prés) et les génovéfains (augustiniens de Sainte-Geneviève), tout au long du xviie s.
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