À Charles Spon, le 10 avril 1650, note 32.
Note [32]

Histoire du maréchal de Guébriant, {a} dressée, tant sur ses Mémoires que sur les Instructions de la Cour, et sur les Lettres du Roi et des Ministres, et autres Pièces d’État. Contenant le récit de ce qui s’est passé en Allemagne dans la Guerre des Couronnes de France et de Suède, et des États Alliés contre la Maison d’Autriche. Dédiée à Messeigneurs les États de Bretagne, par Jean Le Laboureur, {b} Conseiller et Aumônier du Roi, Prieur de Iuvigné. Avec l’Histoire Généalogique de la Maison du même Maréchal et de plusieurs autres des Principales de Bretagne, qui y sont Alliées, ou qui en sont descendues : justifiée par Titres, Histoires, et autres Preuves authentiques. {c}


  1. V. note [10], lettre 95.

  2. Guy Patin se méprenait donc bizarrement en attribuant cette Histoire à un avocat dénommé Blerenval (graphie incertaine), au lieu de Jean Le Laboureur (v. note [7], lettre latine 218).

  3. Paris, Pierre Lamy, 1656, in‑fo de 730 pages, pour la première édition

La maréchale de Guébriant, épouse du comte-maréchal de Guébriant (mort en novembre 1643), était Renée Du Bec-Crespin (1600-Périgueux 2 septembre 1659), fille de René i, marquis de Vardes, et d’Hélène d’O. « Cette dame se croyant mésalliée par le mariage qu’on lui avait fait contracter avec un homme qui avait beaucoup de bien, fit déclarer nul son engagement et se maria l’an 1632 avec le comte de Guébriant, cadet d’une ancienne famille de Bretagne. Elle lui fut fort utile pour parvenir au bâton de maréchal » (Bayle).

Devenue veuve, la maréchale avait été chargée, en qualité de surintendante du voyage et d’ambassadrice extraordinaire de France, d’accompagner Louise-Marie de Gonzague, dite Mlle de Nevers, à Varsovie pour y rejoindre le roi de Pologne, Ladislas iv, qu’elle avait épousé par procuration à Paris, le 5 novembre 1645 (v. note [1‑20] du Faux Patiniana II‑2 pour le récit de ce voyage, publié en 1647).

V. note [31] du Patiniana I‑1 pour la fourberie que la maréchale commit à Briscah en 1651. Nommée en 1659 première dame d’honneur de la future reine Marie-Thérèse, qu’elle ne vit jamais, elle mourut subitement en se rendant à Saint-Jean-de-Luz pour assister au mariage de Louis xiv.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 10 avril 1650, note 32.

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(Consulté le 11/10/2024)

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