Note [4] | |
Pour les titres déclarés du naturalisé, la pièce vue par René Pintard ne correspond pas exactement à ce que dit cette phrase du Grotiana (Pintard a, page 70, note 2) : « Le document vu par Grotius existe encore. Cf. Bibl. nat. Coll. Dupuy, ms. 85, fol. 95 : {a} “ Lettres de naturalité délivrées par François ier à Jules-César de Lescalle de Bourdonis (Jules-César Scaliger), Paris, mars 1528, copie de P. Dupuy. ” » Le transcripteur du Grotiana ajoute en note que cette lettre « est vérifiée en la Chambre des Comptes à Paris. M. Chrétien, l’avocat, dit qu’il l’obtint de François ier. » Gilles Ménage en a aussi parlé dans son Anti-Baillet (Paris, 1688, v. note [31], lettre 97), là où il dénigre la noblesse des Scaliger (tome 1, page 285) : « La principauté de Vérone des Scaliger était une principauté chimérique. J’ai produit à la page 517 de la dernière édition de mes origines italiennes {a} l’extrait des lettres de naturalité de Jules Scaliger, qui sont du mois de mars 1528, dans lesquelles le roi de France François ier ne donne d’autre qualité à Jules Scaliger que celle de Julius Cæsar de l’Escalle de Bordoms, {b} docteur médecin, natif de la ville de Vérone en Italie : c’est-à-dire que Jules Scaliger n’en prenait point d’autre en ce temps-là. » |
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Correspondance complète et autres écrits de Guy Patin, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Grotiana 1, note 4. Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8200&cln=4 (Consulté le 30/05/2023) |