Autres écrits : Ana de Guy Patin :
L’Esprit de Guy Patin (1709),
Faux Patiniana II-5, note 43.
Note [43]

Cet article est extrait de l’addition qu’a faite Antoine Teissier sur l’éloge de Jacques Grévin, poète et docteur régent de la Faculté de médecine de Paris (v. note [5], lettre 359), tome premier, page 371 (Genève, 1683, v. supra note [11]).

  • V. note [19], lettre 97, pour les six livres de Johann Wier, de Praestigiis Dæmonum, et incantationibus [sur les Fantasmagories et enchantements des démons, et leurs sortilèges] (Bâle, 1577, pour la dernière édition) et pour la traduction française des cinq premiers par Grévin (Paris, 1567).

  • L’Olimpe de Jacques Grévin, de Clermont-en-Beauvaisis. Ensemble les autres œuvres poétiques du dit auteur, à Gérard L’Escuyer, protonotaire de Boulin {a} ne contient pas les vers de son ami Pierre Ronsard ; {b} ils viennent de sa longue Élégie à J. Grévin qui est imprimée dans les pièces liminaires du Théâtre de Jacques Grévin de Clermont-en-Beauvaisis, à très illustre et très haute princesse Madame Claude de France, duchesse de Lorraine {c}. Ensemble, la seconde partie de l’Olimpe et de la Gélodacrye, {d} (page A. iij. ro). Dans le dernier vers que j’ai ajouté (entre chevrons, pour compléter la phrase), Phébus est Apollon, dieu de la médecine et des remèdes. {e}

    Je n’ai rien lu dans les deux parties de l’Olimpe de Grévin qui permette d’identifier le sujet de sa passion amoureuse. Pour appuyer ses dires, Teissier renvoie, dans la marge, à la Bibliothèque du sieur de La Croix du Maine, {f} sur Grévin (page 187) :

    « Cestui-ci était fort bien versé en la poésie française et, dès ses plus tendres ans, il écrivit un juste volume des ses amours, lequel livre s’intitule l’Olimpe, imprimé à Paris chez Robert Estienne. Il le composa en faveur de sa maîtresse, nommée Nicole Estienne, femme de Jean Liébault, docteur en médecine, et fille de Charles Estienne […] : {a} ce qu’il en faisait, c’était en espérance de l’avoir en mariage. »


    1. Paris, Robert Estienne, 1560, in‑8o de 216 pages.

    2. V. note [19], lettre 455.

    3. Fille cadette de Henri ii, roi de France, Claude (1547-1575) avait épousé le duc Charles iii de Lorraine (1543-1608) à l’âge de 11 ans.

    4. Paris, 1562, Vincent Sertenas et Guillaume Barbé, in‑8o de 328 pages ; la Gélodacrye (union des deux mots grecs qui signifient « le rire » et « les larmes ») est un recueil de poésies.

    5. V. note [8], lettre 997.

    6. Paris, 1584, v. note [20] du Naudæana 3.

    7. V. note [2], lettre 755, pour Charles Estienne et Jean Liébault, tous deux docteurs régents de la Faculté de médecine de Paris, et pour Nicole Estienne, fille de Charles et épouse de Liébault. Dans cette lettre du 3 juillet 1663, Guy Patin parlait de la mort de Liébault, mais sans établir de lien entre son épouse, Nicole, et Grévin.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Ana de Guy Patin :
L’Esprit de Guy Patin (1709),
Faux Patiniana II-5, note 43.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8218&cln=43

(Consulté le 07/10/2024)

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