À Charles Spon, le 24 mai 1650, note 56.
Note [56]

La pourpre (v. note [5], lettre 23) ou fièvre pourprée (ou pétéchiale, v. note [13], lettre 206) est une forme de fièvre continue, généralement maligne, avec apparition d’un purpura, qui est une rupture des capillaires de la peau avec épanchement de sang dans le derme, qui se résorbe progressivement (ce qui provoque une variation de couleur) : « éruptions sur le cuir semblables à des morsures des puces, ou de punaises, ou de grains de mil, ou de petite vérole. Elles sont rouges, citrines, tannées, violettes, azurées, livides ou noires » (Furetière).

La typhoïde (v. note [1], lettre 717) et le typhus (v. note [28], lettre 172) étaient les principales causes de la pourpre qui s’observait aussi dans quelques autres maladies (dont la peste). Une endémie sévissait peut-être alors à Paris car un peu plus loin dans sa lettre Guy Patin signalait un autre cas de fièvre pourprée chez un médecin, Jean-Baptiste Moreau, fils de René.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 24 mai 1650, note 56.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0229&cln=56

(Consulté le 23/04/2024)

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