Note [7] | |
Molière n’a pas fait cette comédie. Partant des indications données par Guy Patin, Elizabeth Maxfield Miller a mené une recherche qu’elle a relatée dans un article intitulé : Molière, l’affaire Cressé and le Médecin fouetté et le Barbier cocu (Publications of the Modern Language Association of America, sept. 1957, no 4, part i ; lxxii : 854‑862). Elle y suppute qu’Armand-Jean de Mauvillain, alors censeur de la Faculté, a pu dissuader Molière {a} de ne pas écrire cette pièce car elle risquait de nuire à la bonne réputation de l’honorable Compagnie des docteurs régents. La pression de la famille maternelle du comédien aurait pu aussi entrer en compte : Pierre i Cressé, le chirurgien, mort en 1661, {b} était le fils de Thibault Cressé et Anne Cressé née Bance ; ce Thibault Cressé était un neveu de Guillaume Cressé, l’arrière-grand-père de Molière ; un oncle maternel de Molière (fils de Marie Cressé), Guillaume Cressé, était tapissier de Richelieu. {c}
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Correspondance complète et autres écrits de Guy Patin, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À André Falconet, le 25 décembre 1669, note 7.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0974&cln=7 (Consulté le 31/05/2023) |