À Charles Spon, le 6 septembre 1652, note 8.
Note [8]

« provoqué par la sortie des dents [v. note [19], lettre 508] » ; v. note [12], lettre 121, pour la définition du catarrhe suffocant.

Dubuisson-Aubenay (Journal des guerres civiles, tome i, page 271, samedi 10 août 1652) :

« Ce matin est mort sur les sept heures, au palais d’Orléans, le petit duc de Valois, {a} fils unique de Son Altesse Royale qui n’a pas laissé d’aller ouïr la messe à Notre-Dame ; et Madame d’Orléans s’étant laissé voir à son lever, sur les six heures du soir, à porte ouverte en sa chambre, est descendue, grosse comme elle est de six ou sept mois, ce dit-on, avec une simarre, {b} portée en sa chaise en son parc, où elle a mis pied à terre et a marché appuyée sur deux écuyers d’une façon fort langoureuse, et avec un visage défait et malade. L’enfant est mort d’un dévoiement {c} qui, du commencement, a été négligé. »


  1. V. note [1], lettre 242.

  2. Robe à longues manches pendantes.

  3. Une diarrhée.

La mort du petit duc, juste âgé de deux ans, ruina les espérances de son père (Journal de la Fronde, volume ii, fo 130 ro, Paris, 13 août 1652) :

« Depuis le 10, S.A.R. {a} a demeuré au lit, malade d’affliction de la mort de M. de Valois, dont M. le duc de Damville le vint consoler de la part de Leurs Majestés. Ce petit prince sera enterré à Saint-Denis. »


  1. Son Altesse Royale, Gaston d’Orléans.

V. les Décrets et assemblées de la Faculté de medicine de Paris, en date du 17 aôut 1652, pour la visite de condoléances que le recteur de l’Université et le doyen Guy Patin firent à Gaston d’Orléans.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 6 septembre 1652, note 8.

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(Consulté le 19/03/2024)

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