À Charles Spon, le 1er août 1656
Note [46]
« par tous les moyens, bons comme mauvais [de façon licite comme illicite] ».
Les 18 collègues que Guy Patin nommait avaient tous signé l’antimoine en 1652 (v. note [3], lettre 333). Quatre apparaissent ici pour la première fois dans ses lettres.
En 1702, Saint-Simon a consigné dans ses Mémoires (tome ii, page 246) la mort de Guillaume i Petit, devenu médecin du Grand Dauphin :
« Une autre mort serait ridicule à mettre ici sans des raisons qui y engagent ; c’est celle de Petit, qui était fort vieux et depuis grand nombre d’années, médecin de Monseigneur. Il avait de l’esprit, du savoir, de la pratique et de la probité ; et cependant, il est mort sans avoir jamais voulu admettre la circulation du sang. Cela m’a paru assez singulier pour ne le pas omettre. »
V. note [a] de la lettre de Giulio Torrini (19 juillet 1662) pour l’avis de décès de Guillaume i Petit.
Michel Marès, de Paris, avait été reçu en 1639.
Bertin Dieuxivoye, du Mans, reçu en 1649, fut doyen de la Faculté de médecine de Paris de 1682 à 1684. Il était partisan de l’antimoine et s’illustra aussi dans la bruyante querelle sur le quinquina qui secoua la Faculté en 1658-1659 (v. note [1], lettre 547).
Jean Garbe, de Laon, reçu en 1645, fut doyen de 1668 à 1670.
Guy Patin avait déjà cité François Lopès, natif de Bordeaux, parmi les cinq licentiandes de 1652 (v. note [36], lettre 292) ; reçu docteur régent en décembre de la même année, il mourut en 1663 (Baron). En 1632, son père, de même prénom, avait été de ceux qui soignèrent heureusement l’obstruction de vessie qui affligea le cardinal de Richelieu à Bordeaux (v. notule {e}, note [17], lettre 13).