À Claude II Belin, les 18 et 22 août 1647
Note [25]
« augmentée d’une quatrième partie ».
L’Anthropographie [description de l’homme (anatomique, physiologique et pathologique)] est le premier grand ouvrage anatomique de Jean ii Riolan, qui avait alors connu deux éditions :
[Anthropographie de Jean Riolan le fils, natif de Paris et docteur en médecine de sa Faculté, professeur royal d’anatomie et de pharmacie. Réunie et préparée à partir d’observations personnelles et nouvelles. Elle contient un guide aisé, fidèle et soigneux pour étudier l’anatomie, puisqu’il l’a lui-même quotidiennement enseignée, dirigée et démontrée, tant en privé qu’en public, dans la très célèbre Université de Paris] ; {a}
[Anthropographie et ostéologie de Jean Riolan le fils, natif de Paris et appartenant à sa Faculté, conseiller médecin du roi et son professeur d’anatomie et pharmacie. Entièrement révue, augmentée du triple, et encore plus irréprochable, grâce à des réflexions et des observations nouvelles et personnelles. Avec deux index : le premier, donnant la liste des chapitres et des principaux articles ; le second, très complet, répertoriant les matières et les mots les plus remarquables]. {b}
En 1629 avaient paru les Œuvres anatomiques de Me Jean Riolan… traduites en français par Pierre Constant (v. note [8], lettre 307) et contenant bien sûr l’Anthropographie.
La 3e édition, dont Guy Patin allait beaucoup parler car il en suivait tous les progrès et allait en dresser lui-même l’index, ne porte pas le titre d’Anthropographia, mais celui de :
Ioannis Riolani filii, origine et ordine Parisiensis, Doctoris Medicinæ in Academia Parisiensi, Anatomes et Herbariæ Professoris Regii, atque decani, Reginæ, matris Regis Ludovici xiii, Primarii Medici per decennium, et postremi, Opera Anatomica vetera, recognita et auctiora, quam plura nova, quorum seriem dabit sequens pagina.
[Œuvres anatomiques anciennes de Jean Riolan, né et exerçant à Paris, docteur en médecine de l’Université de Paris, doyen et professeur d’anatomie et botanique du Collège royal de France, premier médecin de la reine, mère du roi Louis xiii pendant dix ans et jusqu’à son décès ; révisées et fort augmentées, avec de très nombreux opuscules nouveaux, dont la page suivante donnera la liste]. {a}
- Paris, Gaspard Meturas, 1649 et 1650, in‑fo de 872 pages.
L’Anthropographia proprement dite occupe les pages 1 à 425 du volume. Cette page suivante donne le titre et le contenu de la 4e partie dont parlait ici Patin :
Opuscula anatomica nova, quæ nunc primum in lucem prodeunt. De Motu circulatorio sanguinis in corde, nova doctrina. Accessere notæ in Ioannis Vallæi duas epistolas de circulatione sanguinis, authore Ioanne Riolano, professorum Regiorum decano. Eiusdem Animadversiones : in Historiam anatomicam Andreæ Laurentii ; in Theatrum Anatomicum Caspari Bauhini ; in Librum Anatomicum de Fabrica humana Andreæ Spigelii ; ad Institutiones anatomicas Caspari Bartholini ; ad Anatomica Caspari Hofmanni ; In Syntagma anatomicum Ioannis Weslingii ; De Monstro nato Lutetiæ ; in Tractatum de Diaphragmate Æmilii Parisani.
[Opuscules anatomiques nouveaux, qui n’ont encore jamais été publiés. Nouvelle doctrine sur le Mouvement circulatoire du sang dans le cœur. Y ont été ajoutées des notes sur deux lettres de Jan de Wale à propos de la circulation du sang, par Jean Riolan, doyen des professeurs royaux (v. note [18], lettre 192). Ses remarques : sur l’Histoire anatomique d’André i Du Laurens ; sur l’Amphithéâtre anatomique de Caspar Bauhin ; sur le livre anatomique d’Adriaan van de Spiegel, La Structure du corps humain ; contre les Institutions anatomiques de Caspar i Bartholin ; contre les travaux anatomiques de Caspar Hofmann ; sur le Traité anatomique de Johann Vesling ; sur le monstre né à Paris ; sur le Traité du diaphragme d’Emilio Parisano].
Cette première série d’Opuscula anatomica nova (qui ont aussi été édités à part, v. note [11], lettre 177) est précédée dans cette édition par :