Note [133] | |
V. note [2], lettre latine du 29 décembre 1667 à Johann Georg Volckamer. Avant de se mettre en route pour l’Allemagne, Charles Patin avait fait un aller-retour entre Paris et Le Havre (v. notes [30]‑[31] de son Autobiographie). Dans des conditions normales, c’est-à-dire en voyageant librement, sans avoir à se cacher de la police royale, il fallait alors une bonne dizaine de jours pour parcourir, en voiture à cheval et en suivant le droit chemin, les quelque 550 kilomètres qui séparent Paris de Heidelberg. V. note [7], lettre 928, pour les témoignages apparemment contradictoires sur le calendrier de la fuite de Charles : son père le disait présent à la réunion de l’académie Lamoignon tenue le lundi 28 novembre, mais pour Olivier Le Fèvre d’Ormesson, il aurait fui Paris dès les jours précédant le 15 du même mois. Conservé à la Bibliothèque de l’Arsenal (Fonds Bastille, Prisonniers : dossiers individuels, no 10334, 1667), l’ordre d’inculper Charles Patin est daté du 24 novembre 1667 :
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Annexe : Déboires de Carolus, note 133.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8010&cln=133 (Consulté le 03/12/2024) |