À Johann Caspar I Bauhin, le 10 février 1633, note 15.
Note [15]

Petri Andreæ Matthioli Medici Cæsarei et Ferdinandi Archiducis Austriæ, Opera quæ extant omnia : hoc est Commentarii in vi libros Pedacii Dioscoridis Anazarbei de Medica materia : Ajectis in margine variis Græci textus lectionibus ex antiquissimis Codicibus desumptis, qui Dioscoridis depravatam lectionem restituunt : Nunc a Casparo Bauhino D. Botanico et Anatomico Basiliensi ordinario, post diversarum editionum collationem infinitis locis aucti : synonymiis quoque plantarum et notis illustrati : adjectis plantarum iconibus, supra priores editiones plus quam trecentis (quarum quamplurima nunc primum describuntur) ad vivum delineatis. De Ratione distillandi aquas ex omnibus plantis : et quomodo genuini odores in ipsis aquis conservari possint. Item Apologia in Amatum Lusitanum, cum Censura in ejusdem Enarrationes. Epistolarum medicinalium libri quinque. Dialogus de morbo Gallico. Cum locupletissimis indicibus, tum ad rem Herbariam, tum Medicamentariam pertinentibus.

[Toutes les œuvres qui existent de Pietro Andrea Mattioli, {a} médecin de l’empereur et de l’archiduc Ferdinand d’Autriche : (1) Commentaires sur les cinq livres de Dioscoride Pedacius d’Anazarbe {b} au sujet de la Matière médicale ; avec, ajoutés dans la marge, des extraits divers du texte grec, tirés des manuscrits les plus anciens, qui restituent le texte de Dioscoride qu’on a corrompu ; après en avoir collationné les diverses éditions, Caspar Bauhin, professeur ordinaire de botanique et d’anatomie à Bâle, les a augmentés d’une infinité de passages ; il les a aussi enrichis de notes et des synonymes des noms de plantes, en ajoutant leurs dessins pris sur le vif, au nombre de plus de trois cents par rapport aux précédentes éditions (dont la plupart sont décrites pour la première fois). (2) Manière de distiller les essences de toutes les plantes, et de quelle façon il est possible de conserver leurs odeurs dans ces mêmes essences. (3) Apologie contre Amatus Lusitanus, {c} avec la Censure de ses commentaires. (4) Cinq livres de lettres médicales. (5) Dialogue sur le mal français. {d} Avec de très riches index concernant tant la botanique que la pharmacie]. {e}


  1. Dit Matthiole, v. note [42], lettre 332.

  2. V. note [7], lettre 103.

  3. V. note [2], lettre 232.

  4. La vérole (syphilis).

  5. Bâle, Nicolaus Bassæus, 1598, in‑fo illustré de 1 027 pages, suivies des 236 pages de l’Apologia et des autres suppléments.

Caspar Bauhin n’avait pas publié d’« Amphithéâtre pratique », mais un Theatrum anatomicum (v. notule {b}, note [4], lettre 1024) ; Johann Caspar i, a publié le Theatrum botanicum de son père en 1658 (v. note [11], lettre 234). V. note [17], lettre 544, pour le Pinax theatri botanici… [Planches de l’Amphithéâtre botanique…] de Caspar (publié en 1596 et 1623).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johann Caspar I Bauhin, le 10 février 1633, note 15.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1020&cln=15

(Consulté le 23/04/2024)

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