Note [32] | |
Jean Pidoux, natif de Paris vers le milieu du xvie s., était fils de François, médecin à la cour de Henri ii. Docteur en médecine de la Faculté de Poitiers en 1571, Jean fut médecin de Henri iii, qu’il accompagna en Pologne (1574), de Henri iv, puis de Ludovic de Gonzagues, duc de Nevers. Alors qu’il était doyen de la Faculté de médecine de Poitiers depuis 1577, Pidoux dut se faire recevoir docteur régent de la Faculté de médecine de Paris en 1588. Il mourut en 1610. L’ouvrage qui lui a valu le plus de renom est intitulé : Des Fontaines de Pouques {a} en Nivernois, de leur vertu, faculté et manière d’en user. Discours qui peut servir aux fontaines de Spa {b} et autres acides de même goût. Ensemble un avertissement sur les bains chauds de Bourbon Archambault. {c} Professeur de chirurgie, il dicta en français un traité sur la peste qui ravageait le Poitou ; il le traduisit en latin et le publia sous le titre de : J. Pidoxii, medici Pictaviensis, pestis Cura et polychresti Descriptio. Dreux du Radier (Bibliothèque historique et critique du Poitou… [Paris, Ganeau, 1754, in‑8o, tome 3e, pages 185‑186]) :
Ibid. (page 185) :
Dreux du Radier cite encore (page 176‑177) Paul Contant, apothicaire de Poitiers, qui a invoqué Pidoux comme un autre Apollon (v. note [8], lettre 997) dans son Jardin et cabinet poétique (Poitiers, Antoine Mesnier, 1609, in‑4o) : V. note [32], lettre 433, pour François Pidoux, fils de Jean et lui aussi doyen de la Faculté de médecine de Poitiers. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Annexe : L’ultime procès de Théophraste Renaudot contre la Faculté de médecine de Paris, perdu le 1er mars 1644, note 32.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8008&cln=32 (Consulté le 09/10/2024) |