Triades 57‑58.
- « Aulu-Gelle (livre xviii, chapitre vii) donne trois significations au mot concio : 1. le lieu et la tribune d’où on prononce les discours ; 2. l’assemblée du peuple ; 3. le discours même qu’on adresse au peuple. » {a}
- Abrégé fidèle de ce qu’a écrit Aulu-Gelle à l’endroit indiqué de ses Nuits attiques (v. note [40], lettre 99).
- « On représentait jadis Mercure {a} avec trois têtes parce qu’il embrassait la physique, {b} l’éthique et la logique ; ou parce qu’on le croyait à la fois céleste, marin et terrestre. On avait coutume de figurer chacune de ces trois têtes aux bifurcations des routes, pour indiquer où menaient celle de droite et celle de gauche. » {c}
- V. note [7], lettre latine 255, pour Mercure (Hermès des Grecs), dieu auquel les Anciens conféraient le plus de fonctions.
- Telle que définie dans notre glossaire.
- Citation mot à mot du commentaire de Johannes Thuillius {i} sur l’emblème viii d’Alciat (2e colonne, page 53), Qua dii vocant, eundum [Il faut aller là où les dieux nous appellent] : {ii}
In trivio mons est lapidum : supereminet illi
Trunca Dei effigies, pectore facta tenus.
Mercurii est igitur tumulus : suspende viator
Serta Deo, rectum qui tibi monstret iter.
Omnes in trivio sumus, atque hoc tramite vitæ
Fallimu, ostendat ne Deus ipse viam.
[Au carrefour, il y a un tas de pierres, avec à son sommet la statue brisée d’un dieu, dont ne reste que le torse. Il s’agit donc d’un tertre de Mercure : {iii} voyageur, attache des couronnes au dieu qui te montrera le bon chemin ! Nous sommes tous devant une bifurcation et nous nous égarons sur le chemin de la vie si Dieu {iv} ne nous montre pas la route à suivre].
- Padoue, 1621, v. supra notule {g}, note [28].
- Page 27 de l’édition française de Lyon, 1549, avec une traduction et une gravure montrant Mercure agenouillé à un carrefour de route.
- Hermès, v. note [8], lettre de Thomas Bartholin, datée du 18 octobre 1662.
- Passage d’un dieu païen, Mercure, au Dieu chrétien.
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