« Notre chère Grèce s’est exilée de l’autre côté des Alpes. »
- L’humaniste catholique allemand Johann Reuchlin, dit Capnion (v. note [48], lettre 99), fut l’un des nombreux disciples de Johannes Argyropoulos (Argyrophilus, Argyrophile, Giovanni Argiropulo ; Constantinople 1415-Rome 1487) théologien et philosophe byzantin d’origine grecque, parfait exemple de l’érudit qui dut fuir après la prise de Constantinople par les Ottomans en 1453 (v. notule {e}, note [49] du Naudæana 2). Réfugié en Italie, il enseigna le grec à Florence puis à Rome et traduisit en latin plusieurs livres d’Aristote.
- Spire (Speyer, Palatinat), sur le Rhin, était une ville libre et un évêché du Saint-Empire. Entre 838 et 1570 Spire fut un lieu de réunion pour les diètes (assemblées, Reichstage) de l’Empire. Celle de 1526 fut déterminante dans l’essor de la Réforme luthérienne.
- Abdias était Ovadia ben Jacob Sforno (Cesena vers 1475-Bologne 1550), rabbin italien, médecin et philosophe : grand exégète de la Torah, opposé à l’aristotélisme,ili marqua une grande réticence envers ses interprétations mystiques (Cabale, v. note [27] du Borboniana 1 manuscrit).
- V. notes [17] du Traité de la Conservation de santé, chapitre ii, pour l’empereur Frédéric iii de Habsbourg (1452-1493), et [3], lettre 561, pour Thucydide.
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