Note [66] | |
Libri quatuor [Quatre livres] « de Domenicus Mellinius, fils de Guido, contre certains auteurs malveillants, détracteurs du renom chrétien » (Florence, Georgius Marescotus, 1577, in‑fo de 140 pages). La préface (Proœmium) est suivie de la liste des auteurs grecs et latins accusés d’avoir écrit contre le christianisme, où se bousculent de grandes célébrités telles que Sénèque le Jeune, Tacite, Suétone, les deux Pline, Épictète, Plutarque, Aulu-Gelle ou Galien. V. infra note [74], pour un exemple (parmi quantité d’autres) de livres antiques supprimés par la papauté (ou par les empereurs romains chrétiens). Domenico Mellini (Dominicus Melinius, Florence 1531-ibid. 1620) appartenait à une famille qui servait les Médicis de père en fils. Il fut secrétaire de l’ambassade florentine envoyée au concile de Trente (v. note [4], lettre 430) en 1562-1563, puis précepteur des enfants ducaux. Il a laissé divers ouvrages d’histoire et de philosophie, dont le moins oublié reste celui que citait Gabriel Naudé. Additions et remarques du P. de Vitry « Ce traité In veteres quosdam, etc., fut imprimé à Florence en 1577 in fol., il est divisé en 4 livres. L’auteur Domenico Mellini, fils de Guido Mellini, était Florentin. Il fut envoyé en 1562 au concile de Trente en qualité de secrétaire du seigneur Jean Strozzi, député du grand-duc Cosme ier au même concile. Après s’être acquitté de cet emploi, ce prince lui donna la conduite de Pierre de Médicis, son fils. {a} Nous avons plusieurs ouvrages de lui, comme Description de l’entrée de Jeanne d’Autriche dans Florence, {b} imprimée en 1566 ; la Vie de Filippo Scolari, appelé communément Pippo Spano, comte de Temeswar et fameux capitaine qui mourut en 1426, imprimée en 1570 et en 1606 ; {c} un Discours contre la possibilité du mouvement perpétuel, qui parut à Florence en 1583 ; {d} l’Histoire de la fameuse comtesse Mathilde, en cette même ville, en 1589, in‑4o, {e} pour la défense de laquelle il se vit contraint de répondre à un bénédictin de Mantoue, Dom Benedetto Luchini, qui avait publié en 1592 une histoire de la même comtesse ; cette réponse fut imprimée à Florence sous le titre Lettera apologetica, etc., ; {f} enfin, il publia en 1609 des Opuscules de sa façon, entre lesquels est une lettre touchant les prodiges qui arrivèrent à la Passion de Jésus-Christ, et une autre sur la mort du Card. Sylvius Antonianus. {g} Domenico Mellini devait être alors fort âgé. » |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Ana de Guy Patin : Naudæana 1, note 66. Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8192&cln=66 (Consulté le 06/10/2024) |