À Hugues II de Salins, le 25 novembre 1655
Note [8]
« Plusieurs Allemands ont écrit sur ce sujet : Johann Wier, Hieronymus Reusner, Balduin Ronss, Severin Eugalenus, Matthias Martini, Henricus Brucæus, Salomon Alberti, Johann Lange, Gregor ii Horst et d’autres ; contentez-vous de Daniel Sennert. »
[Premier livre d’observations médicales variées de Johann Wier : {a} sur le Scorbut ; sur la Fièvre quarte ; sur l’Angine pestilentielle, la Pleurésie et la Péripneumonie ; sur le Traitement de l’hydropisie ; sur le Traitement des obstructions des conduits naturels, et certaines autres choses…] {b}
Hieronymus Reusner (médecin de Nördlingen né en 1558) :
Diexodicarum exercitationum liber de scorbuto. In quo, præter genuinam variorum, novorum ac insolentium morborum prosapiam, solertemque lienis e priscorum mystarum Pandectis erutam liturgiam, exaugurata Paracelsitarum Hieroglyphia, nec non exauctorata Parachymicorum Chrysurgia, enucleatur : Quomodo iuxta Hippocratis Galenique therapeusin ; selecta Spagiricorum Magisteria tuto administrari possint.[Livre d’essais étendus sur le scorbut. Où sont examinés en détail, outre la lignée authentique des maladies diverses, nouvelles et inaccoutumées, et le culte accoutumé de la rate tiré des pandectes des anciens mystères, le hiéroglyphe des paracelsistes qu’on a profané, ainsi que la chrysurgie {c} des parachimistes qu’on a pourfendue. Comment, en conformité avec la thérapeutique d’Hippocrate et de Galien, les préceptes choisis des spagiriques {d} pourraient être mis en œuvre sans danger]. {e}
De magnis Hippocratis Lienibus, Pliniique stomacace ac scelotyrbe, seu vulgo dicto scorbuto libellus…[Opuscule sur les grosses rates d’Hippocrate, et sur le stomacacé et le scélotyrbe de Pline, ou ce qu’on nomme vulgairement le scorbut…] {f}
[Le Scorbut, ou Commentaire présentant les origines, l’essence, les causes, les signes, le pronostic, la prophylaxie de la maladie scélotyrbe, et la suppression des très graves symptômes qui ont coutume de l’accompagner ; illustrée par trois centuries de proclamations et des fleurons les mieux choisis de remèdes. Par les soins de Matthæus Martinus, {h} docteur en médecine natif d’Aschersleben et médecin ordinaire de la République d’Eisleben]. {i}
De Scorbuto Tractatus Danielis Sennerti, Vratislaviensis, Silesii, D. et Medicinæ in Academia Wittebergensi Profess. Cui accesserunt ejusem argumenti Tractatus et Epistolæ Balduini Ronssei, Johannis Echtii, Johannis Wieri, Johannis Langii, Salomonis Alberti, Matthæi Martini. Editio Secunda.Traité de Daniel Sennert, {m} natif de Breslau en Silésie, docteur et professeur de médecine en l’Université de Wittemerg, sur le Scorbut. Y ont été ajoutés les traités et les lettres sur le même sujet de Balduinus Ronsseus, {e} Johannes Echtius, Johannes Wierus, {a} Johannes Langius, {n} Salomo Albertus, {l} Matthæus Martinus. {h} Seconde édition]. {o}
Gregor. Horstii, D. et Medici Professoris, Tractatus de Scorbuto, seu de Magnis Hippocratis Lienibus, Pliniique Stomacace ac Scelotyrbe. In illustri Academia Giessena duabus exercationibus publicis in gratiam discentium propositus.[Traité de Gregor Horst, {p} docteur et professeur de médecine, sur le scorbut, ou les grosses rates d’Hippocrate, et sur le stomacace et la scélotyrbe de Pline. Présenté en deux leçons publiques pour le profit des étudiants de l’illustre Université de Giessen]. {q}
Ronss y donne oscedo (aphte) pour le nom du scorbut dans l’Antiquité ; v. note [4], lettre 981, pour la lettre où il décrit l’emploi des oranges dans le traitement de cette maladie.