Fiche biographique
Salins, Hugues i, Jean-Baptiste et Hugues ii de
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Fiche biographique. Salins, Hugues i, Jean-Baptiste et Hugues ii de
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8028
(Consulté le 10/10/2024)
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Tous trois médecins à Beaune (Côte-d’Or), les de Salins ont été destinataires de 53 lettres dont les manuscrits nous sont parvenus.
- Hugues i, le père, mort en 1659, [1] a brièvement correspondu avec Guy Patin en 1648 (trois lettres datées des 6 avril, 16 juillet et 11 novembre 1648), pendant l’année d’études médicales que son fils aîné faisait à Paris. Patin lui a envoyé une quatrième lettre, datée du 22 octobre 1657 qui accompagnait une consultation écrite (aujourd’hui perdue).
Ce dernier, prénommé Jean-Baptiste (1630-1710), [2] reçu docteur à Angers en 1648, n’a été destinataire que d’une lettre (28 mars 1651). Il a publié une Défense du vin de Bourgogne contre le vin de Champagne, qui sert de réponse à l’auteur de la thèse soutenue aux Écoles de médecine de Reims, le 5 mai de l’année 1700, qui a prétendu prouver que le vin de Reims était plus agréable et plus sain que celui de Bourgogne (Luxembourg, A. Chevalier, 1704, in‑16), éditée plusieurs fois et traduite en latin par les soins de son frère puîné, Hugues ii.
Pour tout le reste, les précédents éditeurs ont confondu Jean-Baptiste avec son frère cadet, Hugues ii (Beaune, 3 décembre 1632-Meursault, 1710), [3] lui aussi docteur d’Angers. Agrégé au Collège des médecins de Dijon et secrétaire du roi près la Chambre des comptes de Dole, Hugues ii consacra la plus grande partie de ses travaux érudits à constater l’identité de sa ville natale avec l’antique Bibracte des Éduens.
Les 48 lettres que Patin lui a écrites, datées du 16 juillet 1654 au 12 juillet 1670 et deux de ses lettres à Patin (16 décembre 1656 et 3 mars 1657) nous en apprennent bien plus au sujet de Hugues ii de Salins. Notre édition contient en outre ses transcriptions :
Hugues ii a aussi laissé quelques notes de médecine : Historia admirandæ cuiusdam suppressionis alvi triennalis et inauditæ [Histoire d’une suppression fécale qui a duré trois ans, admirable et inouïe] (Paris, R.J.B. de La Caille, c. 1693, 4 pages) ; Lettre de M. de Salins… à un de ses amis, contenant ses réflexions sur une dissertation historique au sujet de l’ancienne Bibracte composée par un auteur anonyme, imprimée à Paris en 1706, chez Pierre Cot (Beaune, F. Simonnot, 1708, in‑12) ; le Récit fidèle… et le Factum… de 1697 sur la maladie mortelle de Mme Cœurderoy-Vallot, détaillés dans Le point d’honneur médical d’Hugues ii de Salins. Il se maria vers 1655 avec Marguerite de Bonamour et ils eurent au moins trois enfants : Pierrette (née en 1660), un premier fils de prénom inconnu (1662) et un second fils, Claude (1664), qui rédigea l’épitaphe de son père (v. note [5], lettre 789).
Gautheret-Comboulot a fourni d’intéressants compléments biographiques sur Jean-Baptiste et Hugues ii de Salins (Les Auteurs beaunois du xvie s. au xixe siècle, Beaune, A. Batault, 1893, pages 343‑363) : il y cite en particulier un texte où Jean-Baptiste, parlant de lui-même à la 3e personne, écrit qu’« il n’y a point de côtes de la Méditerranée qu’il n’ait fréquentées, ayant été dix ans médecin réal des galères de France ». [2] |