À Charles Spon, le 7 mars 1653, note 11.
Note [11]

V. note [4], lettre 209, pour la foire Saint-Germain.

Le libraire Pierre Du Buisson avait imprimé la tonitruante Oratio du doyen Siméon Courtaud. {a} Laure Jestaz dit qu’il a exercé à Montpellier de 1644 à 1651, et a débusqué quelques autres de ses productions, dont :

  • Traité de l’Adianton ou Cheveu de Vénus {a} contenant la description, les utilités, et les diverses préparations Galéniques et Spagiriques de cette Plante. Pour l’usage familier de toute sorte de personnes, en la guérison de quelque indisposition que ce soit. Par Pierre Formi, Docteur en l’Université de Médecine de Montpellier. {b}

  • Catalogue de livres de Théologie, Philosophie, Droit, Médecine, Mathématiques, Histoire, Romans et autres : portés à Paris, cette présente année 1639 par du Buisson Marchand Libraire demeurant à Montpellier : Et se vendront en sa Boutique à la Foire Saint-Germain. {c}


    1. Montpellier, 1645, v. première notule {a}, note [19], lettre 128.

    2. « Plante qui est une espèce de capillaire qui croîst ordinairement autour des puits, que les Espagnols appellent Sargasso, et ils donnent le même nom à une herbe dont toute la mer est couverte au Cap Vert et aux îles de Cuba et Hispagnola. Ce mot est composé de la particule privative a et du verbe diaino, humesco, “ je deviens humide ”, ou “ je suis mouillé ” : quoqu’on verse de l’eau sur cette fleur, ses feuilles paraissent toujours sèches » (Furetière). « Les Arabes lui attribuent une petite faculté purgative, qui consiste en son humidité aqueuse, subtile er superficielle, participante d’un peu de chaleur » (T. Corneille).

    3. Montpellier, Pierre du Buisson, 1644, in‑8o de 80 pages.

    4. ibid. et ibid, 1639, in‑4o de 44 pages : parutions périodiques au moins jusqu’en 1650 (et vraisemblablement 1653), avec des variantes de titre.

Je n’ai pas trouvé d’information sur ce qu’est devenu ce libraire après 1651 ; mais Guy Patin (qui le nomme ici Buisson), a commenté la mort subite d’un « M. Du Buisson » en janvier 1659, sans doute à Lyon (v. note [14], lettre 554). Il a aussi parlé en termes assez énigmatiques d’une Mme Buisson, genevoise, et de son fils (v. note [22], lettre 384). Ce patronyme est trop commun pour établir des relations assurées entre ces divers personnages.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 7 mars 1653, note 11.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0307&cln=11

(Consulté le 06/12/2024)

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