Cette lettre égarée qui revenait à son expéditeur était :

• soit celle du 4 juin 1665, contenant le précieux errata manuscrit de Caspar Hofmann sur son livre de Medicamentis officinalibus [des Médicaments officinaux] (Paris, 1646, v. note [7], lettre 134) ;

• soit, moins probablement, le long errata de ce même livre que Guy Patin avait dressé lui-même et daté du 24 mai 1665, mais qu’il n’aurait expédié que vers le 15 juin suivant (v. note [7], lettre latine 355).

Malgré tout, la lettre ne fut pas perdue : Sebastian Scheffer finit bien par recevoir la liste de Patin, puisqu’il a pris en compte presque toutes les corrections qu’elle contenait dans la réédition du livre d’Hofmann qu’il a fait paraître en 1667 à Francfort (v. note [14], lettre 150).