« Le Fléau de l’Angleterre, ou le tabès anglais, présenté sous toutes ses formes, où est mis au grand jour tout ce qui concerne autant sa connaissance que sa guérison, par Théophile de Garencières, docteur en médecine ; Londres, 1647 » (in‑12).
Théophile de Garencières, natif de Paris, avait pris à l’âge de 20 ans le grade de docteur à l’Université de Caen, vers 1635, pour passer ensuite en Angleterre. Il y abjura la religion catholique et, en 1657, se fit agréger à l’Université d’Oxford. Il s’établit alors à Londres où il devint médecin de l’ambassadeur de France. La fortune ne lui sourit pas car il mourut vers 1670 dans cette ville, accablé par la pauvreté (Z. in Panckoucke). Outre son Angliæ flagellum, il a notamment publié :
- A mite Cast into the Treasury of the Famous City of London : being a Brief and Methodical Discourse of the Nature, Causes, Symptoms, Remedies and Preservation from the Plague in this calamitous Year, 1665…,
[Un menu Prélèvement dans le trésor qu’est la fameuse cité de Londres : bref et méthodique Discours sur la nature, les causes, les symptômes, les remèdes et la prévention de la peste en cette calamiteuse année 1665…] ; {a}
- The Admirable Virtues, and Wonderful Effects of the True and Genuine Tincture of Coral, in Physick ; grounded upon Reason, established by Experience, and confirmed by Authentical Authors in All Ages. Never found out plainly till now…,
[Les admirables vertus et merveilleux effets de la véritable et authentique teinture de Corail : {b} fondées sur la raison, établies par l’expérience et de tout temps confirmées par des auteurs sérieux ; jamais entièrement révélées jusqu’à ce jour…] ; {c}
- The true Prophecies or Prognostications of Michael Nostradamus, Physician to Henry ii, Francis ii and Charles ix, Kings of France, and one of the best Astronomers that ever were. A Work full of Curiosity and Learning…,
[Les véritables Prophéties ou Pronostics de Michel Nostradamus, médecin des rois de France Henri ii, François ii et Charles ix, et l’un des meilleurs astronomes qui ait jamais existé. Ouvrage rempli de curiosité et de savoir…]. {d}
- Londres, Thomas Radcliffe, 1665, in‑8o de 20 pages ; v. note [8], lettre 830, pour la Grande Peste (Great Plague) de Londres.
- V. note [19], lettre 352.
- Ibid. Samuel Sprint, 1676, in‑8o de 83 pages, première édition ibid. 1668 ; v. note [11], lettre 393, pour les vertus médicinales attribuées au corail.
- Ibid. Thomas Ratcliffe et Nathaniel Thompson, 1672, in‑4o de 522 pages ; v. note [5], lettre 414, pour Nostradamus, dont les Centuries sont transcrites en français, et traduites et annotées en anglais.
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