Note [4] | |
Ouvrage anonyme de Claude i Saumaise : Funus linguæ Hellenisticæ, sive Confutatio Exercitationis de Hellenistis et lingua Hellenistica. Cui libet exequias ire Hellenisticæ, i, licet. Ecce illa iam effertur. Daniel Heinsius (Heinse en flamand, Gand 1580-Leyde 23 février 1655), l’élève le plus éminent de Joseph Scaliger, avait été nommé dès 1605, professeur de politique et d’histoire à Leyde. Il joignit plus tard à ces fonctions celles d’administrateur de la bibliothèque et reçut le titre d’historiographe royal. Il fut aussi l’objet des faveurs de Gustave-Adolphe, d’Urbain viii et de la République de Venise. Dans les querelles théologiques entre les arminiens et les gomaristes (v. notes [7], lettre 100, et [33] du Borboniana 7 manuscrit), il se prononça pour les vainqueurs (tenants de la prédestination), fut nommé secrétaire du Synode de Dordrecht (1618-1619, v. note [12], lettre de Chrsitiaen Utenbogard datée du 21 août 1656), eut la faiblesse de désavouer ses liaisons d’amitié avec Grotius, persécuté par le parti triomphant. Il a cultivé les genres littéraires les plus divers, montrant partout du talent et de l’érudition, et avait pour devise Quantum est quod nescimus ! [Que notre ignorance est étendue !] (G.D.U. xixe s. et Michaud). Daniel Heinsius était le beau-frère de Janus Rutgerius (v. note [18], lettre 201). Nicolas Heinsius, fils de Daniel, a correspondu avec Guy Patin. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Claude II Belin, le 2 janvier 1641, note 4.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0053&cln=4 (Consulté le 10/12/2024) |