Note [6] | |
Jean Crassot (Andilly-en-Bassigny, près de Langres en Champagne, vers 1558-Paris 1616), fils d’un coutelier, a enseigné la philosophie aristotélicienne à Paris et laissé quelques ouvrages sur ce sujet (v. notes [56] et [57] du Borboniana 9 manuscrit pour d’autres informations). Michel de Marolles (v. note [72], lettre 183) a dressé ce portrait de lui dans ses Mémoires… contenant ce qu’il a vu de plus remarquable en sa vie, depuis l’année mil six cent (Paris, Antoine de Sommaville, 1656, in‑4o, page 32) : « Environ ce même temps, {a} je vis mourir dans notre Collège {b} le philosophe Crassot, de la ville de Langres, qui avait beaucoup de rapport à ces portraits de philosophes cyniques qui se trouvent dans les cabinets des curieux, étant malpropre comme eux, avec une barbe longue et touffue, et les cheveux mal peignés. {c} Il avait une chose, et que je n’ai jamais vue qu’en lui seul, qui était de plier et de redresser ses oreilles quand il voulait, sans y toucher. » Le régent de grec qui prétendait avoir Jean Crassot pour ancêtre sollicita de nouveau l’Université, mais elle finit par conclure, le 6 février 1652, que c’était un usurpateur (v. note [10] des Affaires de l’Université en 1651‑1652). |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Commentaires de la Faculté rédigés par le doyen Guy Patin (1650-1652) : 1D. Novembre 1650-novembre 1651, Affaires de l’Université, note 6.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8185&cln=6 (Consulté le 06/12/2024) |